I. Pour une restructuration de la police municipale
Saint-Denis a besoin d’une police de proximité. Plutôt que de supprimer la police municipale et faire appel à des sociétés de sécurité privées, idée véhiculée par certains élus, nous préférons proposer une restructuration de la police municipale afin d’optimiser son efficacité sur le terrain, par exemple pour intervenir face aux ventes à la sauvette réalisées place de la gare, place du 8 Mai 1945, Rue de la République et les jours de marchés.
Une augmentation des effectifs de policiers au niveau du terrain est également envisagée.
II. Intervention auprès de l’état pour obtenir un G.I.I
(groupe d’intervention immédiate)
-Le G.I.I aura sa base à l’auberge municipale
- L’une des missions principales du G.I.I sera d’être prêt à intervenir sur les trafics de stupéfiant dans toute la ville
III. Installation de caméras dans toutes les cités
Des caméras devraient être installées un peu partout dans Saint-Denis, et prioritairement au niveau des zones à risque comme le chemin du canal où plusieurs agressions ont déjà eu lieu.
IV. Résoudre le problème de l’insécurité à la base
Les solutions précédemment citées, c’est-à -dire l’augmentation du nombre de policiers sur le terrain, l’intervention d’un G.I.I., l’installation de caméras, ne suffira pas pour lutter contre l’insécurité. En effet, il est impossible de placer un policier derrière chaque personne. Commettre des actes graves est chose très aisée, nécessite très peu de moyens, et entre le moment des faits et l’intervention des forces de l’ordre, il peut y avoir des victimes en un temps record. De plus, l’insécurité, la violence, ne sont pas seulement au niveau des voies publiques mais également au niveau privé, au sein des foyers. Violence conjugale, enfants maltraités, la situation est désastreuse.
Aussi, nous ne souhaitons pas focaliser uniquement sur des solutions stéréotypées, tape-à -l’œil. Ce que nous désirons avant tout, c’est défaire ce mal à la racine. Pour ce faire, il y a tout un travail de prévention à réaliser en amont, d’éducation, de transmission de valeurs morales et de connaissance pour lutter contre les clichés et la création de guettos. Pour ce faire, nous envisageons de mettre en place des pôles de médiateurs dans chaque quartier. Ces médiateurs seront formés par nos soins, avec en guise d’outils, la trentaine d’ouvrages publiés par la fondatrice du parti, Loubna Emel, très spécialisée sur cette thématique. Les médiateurs seront en contact avec les habitants de Saint-Denis, les enseignants, les enfants, les parents, et nous, l’équipe de L’Etoile, la mairie si nous sommes élus. Le rôle de ces médiateurs sera de lutter contre le décrochage scolaire, le mal-être, qu’il soit public ou dans les foyers, les conflits. Ils travailleront également sur l’élaboration d’actions concrètes avec les dionysiens pour animer des événements mettant en évidence les ponts entre les peuples, alliant les différentes cultures pour engendrer un climat de paix et de fraternité.
Un espace intitulé « La petite Arche », exclusivement consacré à la mise en évidence des ponts entre les peuples devra être ouvert sur Saint-Denis : il y aura des salles d’expositions permanentes telles que nos vitraux de la fraternité intitulée « Symphonie Céleste », d’expositions temporaires sur la thématique, des conférences, une bibliothèque sur le sujet, des salles de méditation et art du zen.